Ego, qui es-tu ?….. Le Graal
Qu'est-ce que l'ego ?
Comme souvent, ce « concept » se décline de plusieurs façons selon les points de vue pris. On va même jusqu'à distinguer des « ego » comme s'il y en avait plusieurs comme l'ego ordinaire, l'ego spirituel, et ainsi il serait possible de parler de l'ego professionnel, de l'ego parent, etc.
Voici quelques définitions :
- l'ego c'est le « moi-je »
- l'ego ne serait qu'une impression, un sentiment, une illusion
- l'ego serait l'ensemble de l'héritage biologique, familial, social
- l'ego serait un processus qui produit le sentiment d'être un individu
- l'ego, tantôt un ennemi à abattre ou tantôt un allié
- l'ego une structure formée de cinq skandhas selon le bouddhisme : forme, sensation, perception, motivation, et conscience : une suite qui se répète d'instant de conscience en instant de conscience.
- L'ego mettrait en place un système en l'homme afin qu'il ramène tout à lui.
- et une dernière, il faut bien s'arrêter, l'ego serait le « moi » du freudisme.
Je m'en tiendrai donc à la définition générale déjà donnée : L'ego est notre individualité dans son fonctionnement habituel avec la conscience de son existence. Ainsi, il peut correspondre aux différentes approches sans se réduire à l'une ou l'autre. Ce qui est important c'est que l'individualité existe et que l'on a conscience de cette individualité. Cette conscience implique « perception » de l'individualité mais aussi « représentation » de l'individualité soit ce que je pense être, ce que je crois être. C'est ce qui donne lieu aux multiples définitions de l'ego découlant de l'extension de la perception consciente et au poids de la représentation de l'individualité. Nous ne nous attarderons pas aux approches psychologiques et autres sciences de l'humain pour ne retenir que l'approche spirituelle.

Pour ce faire, commençons par prendre une première approche d'ordre symbolique et de forme chrétienne : l'ego est le Saint Graal. En effet le Saint Graal est la coupe dans laquelle le sang du Christ a été recueilli. Ajoutons la Sainte-Cène et ce passage de Saint Jean, chapitre 6, versets 51 à 58 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. C'est là le pain qui est descendu du ciel: il n'en est point comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts; celui qui mange de ce pain vivra éternellement. ». Pour compléter ce symbole, ajoutons celui du cœur, notre cœur comme « lieu » de résidence du Dieu Un ainsi que le Cœur du Christ.