Le Postulat comme thèse
La Réalité Une est le postulat de ma thèse.
Du Tao, « Il est plus ancien que Dieu » nous dit Lao Tseu et la Réalité aux différents noms est bien évidemment plus « ancienne que Dieu ».
On fait de la Réalité un Dieu dès lors que l'on distingue en la Réalité une face absolue et une face relative. L'homme de par la nature du mental distingue. Le but de cette dualisation de la Réalité Une est de pouvoir expliquer pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien.
Et c'est ainsi qu'on rend compte de « Ce qui est » (Brahman, Je suis, Personne Une, Allah) en lui donnant le statut de Dieu qui par son pouvoir manifeste la réalité relative, procède à la création. Ce n'est pas le cas par rapport au Tao où l'on se contente d'en poser les deux faces. Cette distinction et dualisation de la Réalité Une est le résultat de notre statut d'être humain qui a besoin de comprendre, d'expliquer sa relation perçue à la Réalité. Par l'usage, et l'insuffisance de maturité, on tend à fusionner la Réalité Une et l'Absolu.
Des hommes d'exception, des Rishi, des Éveillés, dit-on, ont formulé des théories visant à expliquer cette relation de l'humain à la Réalité tout en développant la morale.
A noter que la dualisation se poursuit avec la réalité relative par la distinction du Ciel et de la Terre
La Morale : soit comment se comporter, se parfaire, de façon vertueuse, harmonieuse, par la connaissance, la compassion, la charité, l'amour, avec aussi le souci de vivre en paix. Mais, comme chacun peut le constater en soi, chez les autres, les humains se laissent emporter par leur imagination, leurs émotions et se développent des modalités spirituelles multiples dont les religions, les croyances.
Pourquoi...
Pour les humains, se percevant dans la réalité relative, ils peuvent se relier, par la conscience à la Réalité selon la doctrine de leur choix.
Ils ont aussi à connaître cette réalité relative normalement pour la maîtriser, c'est ce qu'ils font par la technique et la science.
La science et la technique ont pour domaine la réalité relative dans sa modalité «terrestre», via le «comment» et non le pourquoi.
