L'ego... ce mal aimé (suite)
Comme le suggère la métaphore de l'attelage, ce n'est pas l'ego comme tel qui peut poser problème mais l'orientation qu'il prend sur le chemin de sa vie, orientation influencée par ses valeurs et ses interactions avec les différents milieux rencontrés, à commercer par la famille et de façon générale la société dans laquelle il évolue. Et bien entendu, tout cela dépendant de la loi du dualité ou, ce qui revient au même, de la multiplicité. Un des symboles pertinents de la dualité, est le yin-yang qui montre le changement perpétuel de l'existence.

Que va choisir l'individu ? Un intérêt particulier pour les chevaux ? Ou pour maîtriser de mieux en mieux l'attelage ? Ou laisser aller les choses ? Et encore, va-t-il écouter sa conscience, le Soi immuable ? Nous nous intéresserons à cette éventuelle relation de l'intellect au Soi. De suite, il paraît utile de souligner un « piège » par rapport à la spiritualité, et ce piège est de croire que l'on se relie au véritable Soi alors qu'en fait, l'ego a développé une croyance en un absolu - Allah, Dieu Un de la trinité, Brahman, le Tao ou autre - suite à diverses circonstances ou à d'autres croyances en rapport avec les anges, démons, les pierres, la science, la politique .... (il y en a tellement). Et d'ailleurs toutes ces croyances constituent le fond de commerce de pas de gens qui, de bonne ou mauvaise foi, en vivent. La plupart des croyances sont comme des tentatives d'échapper à la souffrance, quand elles ne l'augmentent pas.
Ce qui importe, au plan spirituel et métaphysique, c'est l'éveil au sein de la conscience du « désir d'escalader le ciel », le désir de Lumière, le désir de Connaissance, le désir d'Amour, le désir de Sagesse, le désir de Sainteté, le désir de la bouddhéité, le désir d'Éveil, bref le désir d'une quête spirituelle. Cette initiation intérieure suscitée par le Soi au cœur de l'individu aura à se consolider, à s'affermir, à se soutenir par diverses pratiques, activités.
A suivre...